Exposition collective « les loups » /// Karine Nicolleau

Exposition collective « les loups » à la Galerie du 13 au 30 juin avec Michel Lauricella, Pauline Kalioujny, Gwendal Lemercier, Tarek, Vincent Pompetti, Karine Nicolleau, Emma Plesse, Gildas Java et Coline Chevis.

Vernissage le 13 juin à partir de 17 heures en présence de Tarek.

Finissage et dédicace les 28 et 29 juin en présence de Pauline Kalioujny, Tarek et Vincent Pompetti.

Karine Nicolleau est née en 1968 à Rennes. Elle découvre la photographie dans les années 80. Son chemin est un chemin ouvert, curieux et plein de fantaisie, où tout est prétexte à l’exploration. Un rapport très empathique au vivant la guide dans ses recherches – l’humain, l’animal, la nature primitive. De la photographie de mode qu’elle apprend à Paris puis développe en free-lance durant une vingtaine d’années pour quelques grands noms ;  Chaussures Pom d’api, Jean Bourget,  Eliane et Léna, Contre vents et marées…  Karine conserve indiscutablement la fascination du beau. De son parcours personnel en zigzag, elle tire la croyance en la magie des rencontres. Elle se révèle à elle-même dans l’art de la photographie dite «  thérapeutique  »  avec la création en juin 2012 de l’association Yadlavie pour «  une photographie qui change le regard sur la maladie, le handicap, le vieillissement et valorise toutes nos différences  ».  Un projet d’une vie qui depuis se donne à voir du grand ouest à Paris dans une série d’expositions marquantes ; Les belles combattantes,  TOC TOC ? Yadlavie dans le handicap ! , Yadlavie en maison de retraite, Je ne suis pas le cancer!, Blanche  Ce regard qui lui tient lieu de credo n’enlève rien à la poésie onirique de ses «  images  », traversées d’invisible, nourries de voyages, de visages-paysages, d’instants rêvés, superposés. Lumière captée, jeu des reflets, minuscules silhouettes sur fonds texturés ou floutés – un peu comme dans les contes de l’enfance. Le vivant est donc au centre – ses grandeurs et ses fêlures – il ordonne le monde autour. Avec un parti pris, peut-être  : «  tout m’émerveille et me touche. Je ne m’attarde pas sur les choses dures, le monde en est plein. La réalité ne m’intéresse pas. Je veux pouvoir raconter de manière sensible. Même dans le délabré, la ruine, il y a du beau. Photographier, c’est créer une résonance qui ne s’explique pas  ». En mars 2020, premier confinement, Karine se tourne vers la peinture. Acrylique et huile. Ce médium, qu’elle découvre, lui permet d’appréhender le monde à travers un regard encore différent et l’amène à chercher des traitements particuliers et originaux pour ses photographies et leurs tirages. Comme toujours animée par sa sensibilité, elle dit aujourd’hui «  la peinture et la photo vont se rejoindre, j’en suis sûre, je le sens. Je me fiche des courants, des tendances, je vais toujours voir par moi-même  ».

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